En particulier en ce qui concerne les antécédents familiaux
On estime qu’entre 5 et 7 % des cancers du sein sont héréditaires, c’est-à-dire liés à la présence d’une mutation transmise par les parents dans des gènes spécifiques.
- Parmi les gènes les mieux connus et étudiés figurent BRCA1 et BRCA2 : les mutations de ces gènes sont responsables d’environ 50 % des formes héréditaires de cancer du sein.
- Les hormones jouent un rôle majeur dans la détermination du risque de cancer du sein et représentent des facteurs de risque qui, au moins en partie, peuvent être modifiés.
Le risque d’un premier cycle menstruel précoce (avant 12 ans) ou d’une ménopause tardive (après 55 ans) augmente légèrement, mais aussi l’absence de grossesse.
Certaines méthodes contraceptives orales telles que la pilule (qui semble également réduire les risques de contracter d’autres types de cancer) ou certains traitements hormonaux utilisés à la ménopause pour contrer les symptômes peuvent également augmenter le risque.
Enfin bon nombre des facteurs de risque modifiables sont liés aux habitudes et aux comportements.
Parmi ceux-ci, le surpoids et l’obésité, qui résultent souvent d’une alimentation riche en graisses et en sucres et pauvre en fruits et légumes, jouent un rôle prépondérant, avec la consommation d’alcool. L’allaitement, en revanche, réduit le risque.
Les types
- Il existe de nombreux types de cancer du sein et les méthodes possibles de classification de ces maladies sont également diverses.
- Dans la plupart des cas, ce sont des carcinomes, c’est-à-dire des tumeurs qui proviennent de cellules épithéliales.
Le carcinome canalaire se développe à partir des cellules canalaires et peut ensuite se propager au-delà de la paroi du canal. Il représente entre 70 et 80 % de toutes les formes de cancer du sein.
Le carcinome lobulaire quant à lui, part du lobule et peut s’étendre au-delà de sa paroi.
- Il représente 10 à 15 % de tous les cancers du sein et peut affecter les deux seins en même temps ou apparaître à plusieurs endroits dans le même sein.
- D’autres formes moins fréquentes de carcinome sont les carcinomes tubulaires, papillaires, mucineux et cribriformes. Ils ont un pronostic favorable.
Le carcinome intracanalaire in situ, quant à lui, est une forme de cancer non invasive (ou pré-invasive) au pronostic très favorable. La prévention De manière générale, il est possible de réduire son risque de tomber malade en adhérant aux programmes nationaux de dépistage et en adoptant des comportements sains, comme maintenir un poids normal.
Faire de l’exercice, éviter la consommation d’alcool et manger peu de gras et beaucoup de légumes (fruits et légumes). légumes, en particulier le brocoli et le chou, les oignons, le thé vert et les tomates).